À la pleine lune.
Silver Mt Zion, Efrim ici, à l'Alhambra, Paris, 31 mars 2010.
De voir les musiciens subir encore et encore flashs et éclairages d'aide à la mise au point lors de concerts, au mieux, c'est à n'y rien comprendre, au pire, hélas, c'est à se représenter la part de négligence qui habite ceux qui s'offrirent un bijou de technologie dont ils ne lurent même pas la première page d'instruction et les pousse à l'utiliser dans de telles conditions, sans une once d'attention pour ceux qu'ils photographient. Ce n'est pas de la photographie, ni même un souvenir, c'est une insulte. Une image, parfaite, oui, mais loin de celle imaginée.
Everything's fine, it's 2010 and caring is still a rare thing.
La musique, puisque c'est d'elle qu'il est question, était terrible. Terrible parce que bellement humaine quand tout par ailleurs tend à être huilé, constant et virtuel. Que dire contre cette musique vive, fouillant parfois jusqu'au bord du chaos sonore (pour nous rappeler que le quotidien, souvent, c'est ça ? mais sans ces fulgurances) sans jamais oublier ses origines.
De la caresse élucidée à l'insulte emportée, une voix déchirée sur le fil tranchant des cordes et le duo contrebasse/batterie qui scande l'urgence.
Voilà, en fait il n'y a rien à dire.
Silver Mt Zion - There is a light (concert de 27/03/2010)
ch. le 14/04/2010 à 20:34
Terrible (tout)
il fallait que ce fût dit.
frédéric le 15/04/2010 à 10:11
Merci (le mieux étant d'aller les écouter !)
Nicolas le 27/04/2010 à 17:24
Et moi qui ne pouvait être là ... Il y aurait tant à dire sur Silver Mt. Zion, mais leur musique en dit déjà énormément.